"Please Kill Me", c'est ce que semble dire le designer danois Mads Norgaard. Des blogs de StreetStyle a Ikea en passant par notre meilleur ami suedois, les pays du Nord me fascinent par leur esthetique simple et minimaliste, leurs pieces extremement efficaces, essentielles et effortlessly cool.(raaa je deteste ce terme si courant dans la litterature des magazines americains, mais je n'ai pas trouve mieux).
- D'un coup de crayon efficace et direct, associe a des tissus technos, Mads surfe sur la vague trendy minimaliste, melant debardeurs fluos, t-shirts a messages bold dans l'esprit de Henry Holland, perfectos irise a la Iro, robes fluides tres Marant, combinaisons de pompiste en tissu laque et slim delaves. Mais , dites -moi, si je parviens a retrouver ses influences au premier coup d'oeil, , c'est que son travail manque un peu de finesse, non? Pas de challenge, pas d'etonnement, pas de reelle innovation , c'est bien, mais c'est tout.
Alors, qu'est-ce qui fait de Mads un garcon si...special?
Durant 3 saisons consecutives,Mads Norgaard a etaye ses collections de videos...tres dark, sexy et rock and roll, qui mettent en scene une des mannequins les plus demandees du moment, Freja Beha Erichsen. Le projet, The Copenhagen Experience, met a contribution la fine fleur de la photographie, de la mode et de la scene musicale danoises, et va bien au dela d'une simple collection de pret-a-porter pour la femme urban et techno deja submergee de propositions du meme style.
J'adore les yeux bruns de Freja soulignes d'un smoky soyeux, sa silhouette androgyne et son profil imparfait, touchant. J'aime aussi cette ambiance industrielle, ce jeux des regards, l'attention portee sur une atmosphere, les artistes, les passions et la jeunesse qui font vibrer une ville, plutot que sur les vetements eux-memes. Mads a reussi a creer un veritable environnement-signature autour de sa collection, qui revele son gout, son flair, et ses influences avec une puissance evocatrice et une richesse artistique tres personnelle que sa collection seule n'aurait pas su mettre a jour.
Dans la fumee soyeuse des cigarettes, des silhouettes tres heroin chic des 90's, mais inspirees par le punk americain des debuts (Ramones, Debbie Harry) s'approchent, se detachent et evoluent lentement, poussees par le desir. On y decouvre un style franc, brutal, androgyne et sexy, porte par la musique de....Anders Trentemoller, le danois qui monte en France avec ses ambiances de chambre froides entrecoupees de tracks "dans ta face", tres tres club.
credits photos: Cafe Mode, TeenVogue, Mads Norgaard, Noam Griegst
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