vendredi 28 mars 2008
Mod your Computer, Steampunk Style
Un geek steampunk a cree ce clavier old-style de malade. Un peu caisse enregistreuse de western, completement kitsh et improbable, it is totally made out of junk.
Steampunk car plutot anti-corporate et individualiste non ?
Ca c'est de la customization de cubicle !
photo:Jake von Slatt
jeudi 27 mars 2008
Welcome to Nowhere
Une semaine la-bas, c'est revivre Boy's Don't Cry et Fried Green Tomatoes en meme temps, se heurter au neant intellectuel en marchant sur un heritage francais qui s'effiloche peu a peu. C'est la ville Native de Chuck Berry, celle des premieres scenes de Tina Turner ( mais aussi Sheryl Crow, on s'en fout ?) un ilot de buildings perdus dans les grandes plaines, encadres par une arche en acier sortie de nulle part, une enflure proletaire qui ne reve que de Chicago, eternellement a 4h de route, comme dans un road-movie sans destination finale.
Il s'y passe des trucs marrants:
An undetermined number of women have filed a class action suit against Chuck Berry, charging that he made videotapes of them when they were undressing and using bathrooms on his property at Berry Park. The suit alleges that Berry used secretly placed cameras to videotape these women as they undressed, used the toilet, dressing rooms, and a bedroom in his home and restaurant." |
—St. Louis Post-Dispatch July 30 1990 Paru dans Creem Magazine |
Fevrier 2008, quartier Creve-Coeur, je fighte sur le chemin du motel contre la neige d'un gris degueulasse et les voitures qui ralentissent pour m'observer marcher, etrange oiseau exotique le long de cette autoroute a 14 voies sous un panneau qui disait "Huge Biker Show Tonight , Win a Breast Enlargement !".
C'est pas Las Vegas les mecs, c'est PIRE.
Saint Louis c'est plus qu'un shithole c'est carrement un nothingland peuple de beaufs, ou en ce moment il fait -10 C, dans un decor a peu pres aussi festif et coquet que le niveau 1 de Half Life.
The Delmar Loop, concentre de culture MTV a la sauce Branson, grandes chaines de disquaires et magasins rockabilly cheap, des filles trop maquillees a la chair molle et blanche sentent le patchouli de supermarche et refont les lacets de leur plateformes shoes a lacet roses en commentant une vitrine avec des voix a 20 MHz.
L'arche, The Gateway To the West, un crochet d'acier fatal , une tentative vaine d'atteindre le ciel ou meme les nuages ne font que passer, et quitter ce monde de drugstore cowboys. De l'autre cote, le Missouri fait clapoter ses eaux boueuses comme si de rien n'etai, et les bateaux a aubes tanguent doucement sur le fleuve, comme un vieux rocking chair qui grince sous le poids d'un grosse femme. It's ragtime.
Et surtout les Eglises. Ces putains d'eglises en carton de tout style et de toute confession possible. D'ailleurs une banderole a l'aeroport remercie Dieu a ta place pour t'avoir amene jusque la. Ok, c'est cool, mais on oublierait pas un peu le pilote, dans l'affaire ?
Mais Jesus, c'est quand meme un mec cool, tres rock tres star, un super Bruce Springsteen en quelque sorte. Ou alors un autre Johnny Hallyday...en tout cas on fait des ...pubs pour lui sur l'autoroute.
Autre moment interlope, un parking deserte, quelques Cadillac delabrees completement a plat, un buffet chinois open, un antiquaire en ruine, et un bar/billard/arcades/flechettes reste claque dans les 80's, nomme le Pink Gallion, avec la moitie des lettres en neons tous morts qui clignotent au hasard au bord de la route.
C'est la que j'ai regrette de ne pas etre arrivee solidement bourree, j'aurais pu pretendre avoir joue dans Doom Generation.
Ca sentait bon la friture d'avant hier et la vieille moquette rapee a tetes de Licornes surement fluos a l'epoque faisait pale figure entre les tables de billards bancales et les regards du tenancier egrillard.
Ses chicots brillent dans la lumiere noire, mais il a de la monnaie pour les trucs a flechettes electroniques qui font des bruits de console Atari.
Je fonce aux toilettes.
Des photos de bellatres huiles tres casting pour Beverly Hills 90210 se refletent avec insistance dans des mioirs encadres de rampes d'ampoules rondes, comme dans une loge de peep show bon marche. Partout, des photos aux coins jaunis scotchees sur le carrelage, les memes modeles aux dents blanches que ceux qui sont exposes depuis 1988 dans la vitrine chez "Jacqueline coiffure" a Montron-sur-Benaize.
Le genre a laisser du Pento sur l'appuie-tete.
pics: self, wikipedia, McCullagh.org
mardi 25 mars 2008
The Copenhagen Experience, the northern side of Fashion, Sex and Rock & Roll
"Please Kill Me", c'est ce que semble dire le designer danois Mads Norgaard. Des blogs de StreetStyle a Ikea en passant par notre meilleur ami suedois, les pays du Nord me fascinent par leur esthetique simple et minimaliste, leurs pieces extremement efficaces, essentielles et effortlessly cool.(raaa je deteste ce terme si courant dans la litterature des magazines americains, mais je n'ai pas trouve mieux).
- D'un coup de crayon efficace et direct, associe a des tissus technos, Mads surfe sur la vague trendy minimaliste, melant debardeurs fluos, t-shirts a messages bold dans l'esprit de Henry Holland, perfectos irise a la Iro, robes fluides tres Marant, combinaisons de pompiste en tissu laque et slim delaves. Mais , dites -moi, si je parviens a retrouver ses influences au premier coup d'oeil, , c'est que son travail manque un peu de finesse, non? Pas de challenge, pas d'etonnement, pas de reelle innovation , c'est bien, mais c'est tout.
Alors, qu'est-ce qui fait de Mads un garcon si...special?
Durant 3 saisons consecutives,Mads Norgaard a etaye ses collections de videos...tres dark, sexy et rock and roll, qui mettent en scene une des mannequins les plus demandees du moment, Freja Beha Erichsen. Le projet, The Copenhagen Experience, met a contribution la fine fleur de la photographie, de la mode et de la scene musicale danoises, et va bien au dela d'une simple collection de pret-a-porter pour la femme urban et techno deja submergee de propositions du meme style.
J'adore les yeux bruns de Freja soulignes d'un smoky soyeux, sa silhouette androgyne et son profil imparfait, touchant. J'aime aussi cette ambiance industrielle, ce jeux des regards, l'attention portee sur une atmosphere, les artistes, les passions et la jeunesse qui font vibrer une ville, plutot que sur les vetements eux-memes. Mads a reussi a creer un veritable environnement-signature autour de sa collection, qui revele son gout, son flair, et ses influences avec une puissance evocatrice et une richesse artistique tres personnelle que sa collection seule n'aurait pas su mettre a jour.
Dans la fumee soyeuse des cigarettes, des silhouettes tres heroin chic des 90's, mais inspirees par le punk americain des debuts (Ramones, Debbie Harry) s'approchent, se detachent et evoluent lentement, poussees par le desir. On y decouvre un style franc, brutal, androgyne et sexy, porte par la musique de....Anders Trentemoller, le danois qui monte en France avec ses ambiances de chambre froides entrecoupees de tracks "dans ta face", tres tres club.
credits photos: Cafe Mode, TeenVogue, Mads Norgaard, Noam Griegst
jeudi 20 mars 2008
K's Choice Reunion Show : US Mini Tour 2008
OUH mais la il semblerait qu'a Atlanta on a le cul borde de nouilles ! En effet, Sarah et Gert de K's Choice se reforment le temps d'une mini-tournee US qui passe exclusivement par le Tennessee (Nashville, Knoxville, Johnson City...parce qu'elle y habite ?!)...et ATLANTA.
Ca fait 4 ans qu'ils ne s'etaient pas reunis, chacun ayant commence une carriere solo de son cote : Sarah avec les albums Go , Scream et Shine, et Gert avec son groupe Woodface.
C'est donc un unplug des plus attendus qui aura lieu @ Eddie's Attic, une mignonne salle de concert comme on les aime.
pic: sarabettens.fuzz.com
Something Daft, Anything Punk : Musicovery
C'est musicovery, une webradio qui te crache une galaxie de songs, ca ondule, ca se drag and drop, ca glisse sous les doigts, la musique devient fluide.
C'est completement random, completement futuro crazy, tres Daft finalement.
On peut choisir le style de zique et SURTOUT LA DECENNIE ce qui je trouve denote une rigueur de malade de la part des createurs.
Au niveau choix par contre, ca reste un peu pauvre, mais je pense que ca ne peut que s'etoffer avec le temps.
C'est devenu ma Lava Lamp de cubicle, j'aime bien regarder les planetes faire plop plop sur mon ecran, avachie dans mon fauteuil comme un Loco Roco qui aurait trop bouffe (et j'ai pas les 2 antennes qui fretillent, moi).
scrnsht: musicovery.com
mardi 18 mars 2008
Are You a Headphone Girl?
En 1989 on faisait tout pour cacher ses ecouteurs. Les baladeurs K7 etaient gros, moches, tout plastique rien que les piles ca faisait des trous dans les poches et surtout ils faisaient un raffut du tonnerre quand l’auto-reverse (quand on en avait un bien) faisait mine de s’enclencher. Et la bobinette cherra, ouais, c'est ca.
Fallait en vouloir pour prendre le metro avec , ca faisait vraiment fan a moitie dingo, et tout le monde vous regardait. Alors porter un casque a l’epoque, c’etait vraiment passer pour un Gremlins.
Puis on est passes au MD, ce putain de format proprietaire Sony, avec les tout petits disques qu’on perdait et le milliard de cables possibles pour relier le bazar a la chaine hifi sortie auxilliaire si t'etais bien loti. Et dans le metro tout le monde etait intrigue par ce petit lecteur gris et cubique.
Et puis dans un bel effort conjoint des ingenieurs et des multinationales de ce bas monde, le lecteur MP3 est apparu, il loge dans la paume de la main (technique dite du tampax) ou on l’accroche au col comme un descendant techno en metal brosse de ce bon vieux pin’s qui lui n’a pas survecu au changement de siecle. Egalement beaucoup plus cher, on le cache alors que le metro devient une foret de cables blancs avec les deux petits disques blancs-aussi-au-bout-qui-font-mal-aux-oreilles. Et du coup, ecouter de la musique hors de chez soi a cesse d’etre l’apanage de quelques inities dans leur monde pour devenir cool, puis….. completement banal. Et plus personne ne regarda plus personne ecouter de la musique.
Et puis sont apparus les casques. D’abord reserves aux ouvriers conducteurs de grues, aux aiguilleurs du ciel et aux DJ qui en ont fait une attitude de la night (qui ne reve pas de porter un bon gros Sennheiser sur une seule oreille, en laissant l’autre libre pour pouvoir caler le morceaux suivant, la tete penchee et dans un mouvement de l’epaule remontee tres tres technique et tres tres sensuel?), le casque est devenu du jour au lendemain l’accessoire branche de tout un chacun, de l’etudiant avachi direction Jussieu au jeune beau du 16 eme qui fait attention a ne pas froisser son pardessus direction La Defense, en passant par des gamins tectoniks direction Chatelet. La minette a frange et en bottes camel vintage s’y est aussi mise, et tout le monde est d’accord pour trouver ca sexy (cf la photo tres classe au dessus, pourquoi les actrices X persistent-elles avec cette horrible ombre a paupieres bleu irise ? mais ceci est hors sujet, j'en conviens).
Il y a meme un blog de musique plutot branche qui s’appelle Headphones Sex…..
Toutes les marques dites “pro” s’y sont mises pour nous pondre des casques design, voyants mais surtout accessibles. La qualite vient apres. La marque Skull Candy avec leurs casques roses a tete de mort et meme de la fourrure (!!) ou aux couleurs Rasta fait fureur.
Intriguee, je me suis un peu penchee sur la question.
Depuis toujours figure eminente des animes japonaises, la Headphone Girl est sexy, punk,
Les filles qui portent des ecouteurs sont considerees comme des filles independantes, fieres de leur individualite. Elles projettent une image de pouvoir et de controle, puisqu’elles sont capables de bloquer le monde exterieur, de l’ignorer pour s’epanouir dans un monde qu’elles se sont creees, au nez et a la barbe d’un reel forcement agressif.
Il parait que certains fans de manga font le rapprochement entre la forme des ecouteurs et celle des seins, ou alors estiment que comme un soutien-gorge, les ecouteurs sont la pour cacher cacher 2 points vitaux extremement sensuels.
Mais peut-on expliquer cette tendance uniquement grace a cette vision a la fois exclusivement masculine et legerement conservatrice? D’un point de vue feministe, comment ne pas alors affirmer que les bulbes des ecouteurs ne sont pas sans etre carrement evocateurs d’une partie du corps expressement masculine?
Intervient alors une tendance plus globale, qui depasse la simple apparence physique ( et ceci sans vouloir pretendre a une quelconque etude sociologique digne de ce nom ) : comment ne pas voir dans le port ostentatoire du casque une barriere fierement claquee a la figure de son prochain, la materialisation a son paroxysme d’un individualisme forcene, l’allegorie du “Me, Myself, and I” ?
Ca fait partie du trip : j’ai Mon MYspace, MA playlist sur MON Ipod, j’ai aussi MON fessebouque ou il y a ecrit que hier j’ai mange MA pomme a 17h dans MA voiture sur le periph, ou j’etais TOUT SEUL dedans (dans MA voiture, hein, pas sur le periph’)
Et PIRE, dans un moment de parano urbaine, on peut meme arriver a se demander si son voisin ecoute VRAIMENT quelque chose dans son casque, ou si il ne veut tout simplement pas nous eviter…….
Et toi, tu portes un casque?
lundi 17 mars 2008
I've been published on Doctissimo/Blog Mode
Fashion week : Anatomy of a fake hype soundtrack
Le Vogue francais de mars, le Special Mode vient d'arriver a Atlanta.
C'est une grande occasion pour moi les Special Mode, une vraie fete des sens (le papier lourd, glace, soyeux qui sent l'acide de l'imprimerie) renouvelee 2 fois par an : comme une gamine a Noel, je trepigne, j espere, j'attends, j'imagine, et je reve meme des series que va proposer Carine Roitfled, des pieces qui vont marquer l'annee, et que vont s'arracher sur liste d'attente celles qui du reve passent directement a la possession bassement materielle de ces objets. Les pauvres Sisyphe.
Sans rigoler. La Mode c'est serieux, c'est elitiste, oui oui ca rigole la-bas au fond, ca se moque, mais moi je dis ca fait des morts, la Mode, y a des cris des pleurs, de la violence, j'vous y verrai, moi, trembler dans le bureau de Roitfled qui s'apprete a vous balancer son presse-papier Baccarat a la figure parce que vous n'avez pas su trouver la jupe.
Ben oui , il y a 5 min elle vous avait dit "va me trouver LA jupe Kenzo". Et vous n'aviez pas su voir les majuscules.
Moi j'en reste au reve.
J'aime aussi les reprendre, plusieurs annees plus tard, comme des polaroids d'une histoire qui serait passee trop vite, et etudier la reutilisation d'une idee sur plusieurs saisons, trouver parmi toutes ces tendances passageres LA piece intemporelle que seules les plus avisees auront su s'approprier les premieres. Les Special Mode, c'est la chair fraiche de la modasse lamba, le fix de nouveaute qui met tout le monde a plat : aux terrasses de l'Avenue Montaigne comme a Sartrouville, on lit Vogue et on oublie le reste.
Et en plus, ce printemps, oh surprise, ravissement : avec le Vogue il y a un CD "tracks of the Fashion weeks, Paris, Milan, London". Forcement, intriguee, la modasse que je suis completement intoxiquee par les comptes rendus des defiles qui viennent de se terminer balance le CD dans l'autoradio sans reflechir, sans lire la jaquette, toute a la joie de retrouver un style, une ambiance propre a untel ou untel. Ok, je sais, je pourrai regarder tout ca sur Youtube. Mais Youtube pour les defiles, c'est nul, ca pixellise c'est petit, c'est coupe, c'est BIDON. Tu coup je me contente du papier. Et j'imagine le reste : peut-etre que la folle collection de Galliano toute en dentelle intriquee aura appelle les nappes grises de la dark wave. Voila ce que je me dis.
Au feu rouge je me dis meme que peut etre Michel Gaubert- le trublion illumine des annees Palace, le DJ officiel des Fashion Weeks a Paris, le denicheur frondeur de raretes burlesques, et un des fondateurs des compils Colette- y aura mis sa patte discrete et son humour, a travers un choix detonnant.
Le feu passe au vert, j'hallucine: je me suis bien fourvoyee, en deux mots, c'est LA MISERE .
De la house mega premier degre, de la soupe d'ambiance pour pouffe du samedi soir sur du 14 cm et en carre VIP, meme pas vintage, pas d'effort, c'est facile, ringard et caricatural, 6 tracks comme un seul trait d'une vodka sans marque et trop sucree.
Ca m'a aussitot fait penser a un trentenaire qui sortirait avec son pull Ralph Lauren sur les epaules depuis 99 au bar de l'hotel Costes le samedi soir et ne se serait pas rendu compte que c'est devenu has been quelque part apres 2000 et qu'il y a toujours cet eclat de balle sur la porte d'entree en verre, et dans sa voiture il aurait toutes les compils du Buddha Bar et de la Terrasse de l'Alcazar et du sus-cite Hotel Costes, et POURTANT ca le botte de continuer a boire des Martinis a l'americaine (vodka + jus de conserve d'olive, le tout a 20 euros, mais ca le fait).
Bref, si c'est VRAIMENT la musique des defiles, et pas une entourloupe fais pas gaffe t'y vois rien de la part de Vogue pour tromper ses lecteurs, c'est un SCANDALE. OK, je n'attends pas de Vogue d'etre un magazine pointu (n'oublions pas que les tendances presentees sont deja demodees, les vraies modeuse se preparent plutot a acheter du F/W 2008/09 a l'heure qu'il est), et encore moins pointu musicalement, mais enfin. Je n'attends pas non plus qu'un defile qui dure 10 min soit un truc digne d'un concert des Daft. Mais quand meme, comment se fait-il que cette industrie, francaise principalement, ne soit pas capable d'un tout petit peu plus de rigueur, d'inventivite, d'ouverture , de melange avec d'autres domaines comme la musique ou l'art quand il s'agit de faire vivre la mode autrement que sur un support statique, et tout simplement de plus de legerete?
Comme le pense Elixie ICI, la mode se prend quand meme vachement le chou, et tout le monde regarde ses pieds.
MAIS j'ai pour vous l'exception. Celle qui a fait qu'avec ce CD j avais encore ose esperer. La preuve que quoi qu'ils fassent, John, Karl, Olivier, Nicolas, Giorgio, Gareth, Hedi, Marc et les autres, il y aura toujours un sursaut salvateur, un defile parfait ou avant-guarde et ambiance sonore reduisent le monde exterieur a une petite bille d'acier de 900 000 milliards de tonnes, qui tangue sous la pluie. Et tout le monde s'en fout.
Karl lagerfel Summer 08-Paris
Track list :
- LCD Soundsystem "get innocuous"
- The Dragonettes "The Boys"
- Soho Dolls "Prince Harry"
Non vous ne revez pas c'est bien la version de The Girls de Calvin Harris, reprise ici par les canadiens The Dragonettes (j ai eu du mal a trouver je dois dire quand meme :-), en version The Boys, pour leur show a la gay pride de londres! Clin d'oeil au decor tres Rainbow?
pour ceux qui s'en tapent de la video, les tracks sont dispos ici:
MIX Lagerfeld S/S 08
ps: le son est bien meilleur que sur le youtube...
pps: mais sur Youtube y a la collec, et Karl a encore fait tres fort, les manchettes herissees en plastique translucide, sa palette uniquement bi-tonale a part ca, la jupe taille haute, le coup de genie des bretelles a l'envers, sur Freja beha, comme un collier plastron.
jeudi 13 mars 2008
Break up mixtape
Fred Falke, le producteur francais fou et fan des Daft vient de remixer Golden Cage des Whitest Boys Alive, un groupe de geeks berlinois en chaussettes dans les Birkenstock comme j'aime bien qui font de la disco house indie . Ils me font quelque part penser a du Phoenix catchy, ou pour etre plus precise, leur musique donne envie de courir nu dans un champ.
The Whitest Boys Alive-Golden Cage (Fred Falke Remix)
C'est le genre de track emotionnel que l'on mettrait sur une mix tape destinee a son ex qui n'en aura rien a faire.
Ou pas
Au moins on aura montre une certaine delicatesse a choisir des paroles toxiques gravees au laser, histoire que tu te dises que t'as ete con d'esperer t'en tirer comme ca avec des regrets approximatifs, et yes of course I will miss you mais le beat dancefloor optimiste qui titille comme une brise de printemps est la pour rappeler que finalement passer a autre chose aura ete la meilleure des decisions.
ps: le meme Fred Falke avait egalement delicatement remixe Colours des Hot Chip, un track qui vogue comme un nuage tranquille dans un ciel liquide
Hot Chip- Colours (Fred Falke Remix)
pps: Z'auraient pu mettre des collants Falke dans les Birkenstocks, desolee, j ai pas pu m'en empecher :-)
mercredi 12 mars 2008
vendredi 7 mars 2008
Ces Ladyhawks sont toutes les 2 tres annees 80 dans le genre, et celle de 2008 s'est associee a PNAU, un autre groupe australien tres boules a facettes sur un track petillant comme un gin-fizz disco.
"Embrace", c'est synthetique, c'est de la beat box feutree calee comme a l'epoque, une melodie mega kitch c'est bien avec une vodka fraise tagada evidemment.
PNAU Featuring Ladyhawke-Embrace
Et PNAU? Un groupe de Sydney , une grosse fraise kawai et sautillante qui vient de sortir un self-titled dernier album, produit par Feadz, des Fluokids et mec de Uffie. Ca c'etait pour la caution "on risque de parler que de ca a Paris dans 2 semaines". D'ailleurs AHAH je viens de voir qu'ils sont a la soiree Dazed and Confused ce soir a Paris tiens donc quel zhasard.
Ca colle au corps comme un bon vieux morpion, and that will burn that goddam house right down, attention aux gravats, va y avoir de la grasse demolition de dancefloor:
PNAU Come Together
(lien telechargeable pour une fois! Perso je presse bien fort les headphones a 1min 00 precisement j'me remets de la vodka si y'en a encore, basses + 10 pas d'egualiseur vous allez comprendre...oui je sais je crains)
MERCI http://superlaser.ca !!
Plus more sur le Myspace de PNAU
et ceci est dedie presque exclusivement dedie a J : tant qu'a parler de l'Australie disco, je ne pouvais pas me passer de leur bombshell nationale, donc voici quelques tracks worth blogging about:
Kylie-Boombox (Revolte Remix)
Kylie-2 Hearts (The Twelve Remix)
WOW (CSS Remix) de KYLIE
Kylie Vs The Prodigy "Slow My Bitch Up"
Kylie-Boombox (JBag Remix)
mardi 4 mars 2008
Spring Ahead ?
Sortie de l'album "Vol.1" le 18 mars
Why do You let Me Stay Here - She&Him (Myspace)